Test du duo ROCCAT Isku & Kone[+]


J’ai le plaisir de publier un article très spécial aujourd’hui puisque c’est une première pour moi ! Il s’agit du test d’un duo haut-de-gamme  clavier / souris de la marque ROCCAT. Je suis loin d’être un super connaisseur dans les périphériques PC, alors mon avis peut parfois paraitre un peu tranché ou inexacte pour les puristes. Veuillez m’en excuser.
Si tout est ok, bouclez bien votre ceinture, faites chauffer la molette de la souris, vous allez en avoir besoin !

P.S: c’est fou comme coïncidence mais le concours d’octobre débute mercredi. Je dis ça, je dis rien. /sifflote

Sommaire

Historique de la marque
Déballage des produits et premières impressions

Présentation de la ROCCAT Kone[+]

Caractéristiques techniques
La Kone[+] atteint des sommets
Ce qu’il y a à retenir
Ève allume-toi
Kone[+] Mouse Settings – Partie logiciel
À l’épreuve de WoW !
Verdict

Présentation du ROCCAT Isku

Le rétro-éclairage
Ce qui se cache sous le clavier
Caractéristiques techniques
Touche-moi
Quand le clavier se tape la discute avec la souris
Isku Keyboard Settings – Partie logiciel
Wow le retour !
Verdict

Informations générales
Galerie photos de nuit
Vidéos promotionnelles

Historique

ROCCAT ne vous dit peut-être rien, c’est normal, la marque est encore jeune. Fondée en 2007, ROCCAT s’est très vite imposée comme un poids lourd dans le secteur des périphériques pour les joueurs. La jeune marque allemande frappe fort avec la commercialisation en 2009 de la souris Kone. Une souris au design avant-gardiste, complète et adaptée pour les joueurs. En fin d’année 2010, la marque décide de sortir la version 2.0 de la Kone, appelé officiellement la Kone[+].

J’ai personnellement découvert la marque il y a un peu plus d’un an. Étant gaucher, c’est une vraie plaie de trouver une souris pour « nous » (quasi inexistante) ou tout du moins ambidextre. Je suis longtemps resté avec des souris grands publics faute de trouver mieux. Et c’est par un heureux hasard que j’ai découvert un matin en surfant sur les sites d’actus High-Tech que ROCCAT avait une souris ambidextre pour les joueurs: la ROCCAT Kova. Ni une ni deux, j’ai dégainé la carte bleue et je me suis empressé de l’acheter

Cette-ci remplie son rôle à merveille depuis maintenant plus d’un an et il fallait passer à la vitesse supérieure. Avec la récente annonce de la sortie du clavier Isku, c’était l’occasion de le tester avec la souris qui allait de pair avec celui-ci, la Kone[+] bien évidemment.

Déballage des produits et premières impressions


Présentation de la ROCCAT Kone[+]

Présentée dans une boite noire, on peut apercevoir directement la souris au travers de la protection en plastique. Un rabat aimanté maintient la couverture de la boite, en ouvrant celle-ci on découvre en gros plan le visuel au complet de la souris. Sur la face de la boite on tombe directement sur les informations essentielle de la souris: 6 000 DPI, Équipée de la technologie EasyShift[+], 4 LED multicolores customisables et un tracking exceptionnel. Toujours sur la face de la boite, d’autres spécifications comme en autre la possibilité d’ajuster la souris avec des poids. On termine par quelques autocollants de divers sites européens vantant ses mérites.

Sur le flanc droit coupé en trapèze, le logo de la marque en surimpression dans un noir brillant du plus bel effet. Sur la gauche de la boite, là encore un résumé des différentes fonctionnalités de la souris argumenté de photos. Les textes y sont en anglais.
Passons au dos de la boite, une fois de plus chaque centimètre carré est occupé par du texte. Dans la partie supérieure, on y trouve les sites internet recommandant la souris ainsi que d’un visuel de celle-ci. La partie du bas, regroupe dans 9 langues les caractéristiques techniques de la souris. Amis francophones, vous n’aurez pas plus d’informations.

Sous la boite, un énième récapitulatif des fonctionnalités de la souris ainsi que le contenu de la boite. Honnêtement il y a beaucoup trop d’informations sur la boite. Dommage.
Vous trouverez avec la souris une petite pochette cartonnée noir refermant un livret d’utilisation ainsi qu’une carte, façon carte de crédit contenant un numéro de série.


Caractéristiques techniques

  • Capteur laser pro-aim R2 de 6000 DPI
  • 8 boutons programmables + roulette 4D solide
  • 4 poids de 5 grammes
  • Système d’éclairage multicolore à 4 LED
  • Fonction EasyShift[+] permettant d’avoir 22 boutons
  • Macro Manager pour créer des macros à l’infini
  • Taux de polling de 1000 Hz
  • Temps de réponse de 1 ms
  • Tracking & Distance Control Unit
  • Mémoire interne de 576 ko
  • Câble USB de 2 m

La Kone[+] atteint des sommets

Passons à la sortie de la souris de son écrin, celle-ci est protégée par une coque en plastique thermoformée, en soulevant celle-ci on peut directement prendre la souris en main, c’est un véritable plus. Vous n’aurez pas besoin de ciseaux et ne vous arracherez pas les cheveux parce que la souris ne veut pas sortir de cette fichu boite !

La souris une fois tenue en main est massive mais d’une finition exceptionnelle. J’ai beau l’examiner sous toutes les coutures, je ne vois pas le moindre défaut. Celle-ci est composée de 2 matières, l’une en « caoutchouc » un peu rugueuse pour maintenir les doigts, la seconde en plastique noir laqué pour les 2 rampes de LED. Le mélange de ces 2 textures est parfait. Le but recherché ici est clairement l’élégance sans pour autant tomber dans le Bling-Bling, ce que la marque a su faire avec brio.

La molette crantée et très silencieuse comparée à ma Kova. C’est vraiment le soulagement de ce côté-là, les scroll interminables sur le net exaspéraient un peu mes compères sur Teamspeak. Le clic gauche et droit est facile à effectuer même avec les doigts au milieu de la souris. Le clic molette est lui aussi très agréable, autre point positif, la molette est mufti-directionnelle. Parfaite pour mes sessions sous Photoshop !

Passons aux boutons supplémentaires, ceux qui font de cette souris, un souris pour les joueurs, le premiers se situe au-dessus de la molette et permet d’ouvrir par défaut le menu Windows. Problème, il est très difficilement accessible du fait de sa proximité avec la molette et de sa petite taille. Ne comptez pas trop sur lui pour vous épauler sur WoW. C’est pour moi vraiment un bouton tertiaire. Les deux boutons se trouvant dessous la molette permettent par défaut de changer les DPI à la volé.  Ceux-ci se retrouveront extrêmement utiles pour mettre des macros dessus.

Enfin, les deux derniers boutons et non des moindres, ceux disponibles sur le côté gauche de la souris, accessibles avec le pousse.  L’un d’entre-deux permet d’activer la fonction EasyShift[+] dont je parlerais un peu plus tard.  Ceux-ci, sont, là encore idéalement disposés. Chose étonnante que j’ai remarqué lors de mes tests est le bruit différent de chaque bouton. C’est un peu bizarre mais chaque bouton à son bruit particulier. Allez savoir pourquoi.

Dernier élément, le dessous de la souris, le capteur 6 000 DPI se trouve au centre de celle-ci, des patins en téflons entour la souris pour une glisse optimale. Point négatif, le cache permettant d’ajouter des poids (jusqu’à 4*5G) est aussi difficile à ouvrir qu’à fermer.

Ce qu’il y a à retenir

Pour résumé, la prise en main de la souris est parfaitement adaptée aux droitiers. Celle-ci peut être tenue de la main gauche au détriment d’une ergonomie moins bonne. Les boutons latéraux resteront accessibles mais nécessiteront quelques contorsions non-ergonomiques. Vous l’aurez compris le mulot est hybride et non ambidextre. En outre les boutons de la souris sont d’excellente qualité et la texture de ceux-ci permettent une très bonne accroche. Les patins en téflons lui feront battre des records de vitesse.

Ève allume-toi

Bon il est temps de brancher cette souris ! Son câble extrêmement long permettra de la brancher un peu prêt n’importe où derrière votre PC. Attention toute particulière, ROCCAT a pris soin de noté le nom de la souris sur l’embout USB. Autant vous dire que cela facilitera vos manipulations à 4 pattes derrière le PC pour voir à qui appartient tel ou tel câble.

Après quelques secondes d’attentes sous Windows, la souris s’illumine et là c’est un moment de joie intense, la souris prend littéralement vie. On regarde de longues secondes les LED changer de couleur. On en oublierait presque que c’est une souris. A-MAZ-ING

Kone[+] mouse settings – Partie logiciel

Par défaut aucun CD n’est fourni avec la souris, il faudra se rendre sur le site du constructeur pour les obtenir, on commence à bouger le mulot, on appuie sur tous les boutons et on sursaute un bon coup en appuyant sur le plus ou le moins en dessous de la molette qui je le rappelle permettent de changer les DPI. On sursaute parce que la souris nous parle, oui oui, à chaque changement des DPI, une voix hollywoodienne de bande-annonce nous indique la vitesse de la souris. La première fois ça surprend mais c’est heureusement désactivable dans l’interface de la souris.

Venons-en aux logiciels. Ce que j’avais beaucoup apprécié sur ma Kova, c’était l’absence totale de pilote, il suffisait de la brancher et elle fonctionnait entièrement, que l’on soit sous Windows, Mac Os ou Linux. Là en raison des technologies employées, la partie drivers est nécessaire. Le programme se loge discrètement parmi les autres icônes de la barre de tâche.  Après un rapide coup d’œil dans le gestionnaire de tâche de Windows, je vois que le processus prend mois de 4 Mo, un bon point.

Le logiciel est ultra-complet, mais je trouve que ça fait fouillis, ça manque cruellement de clarté, on a une multitude de réglages qui raviront les plus exigeants des joueurs mais submergerons vite les novices. Cependant, il n’est plus nécessaire de passer par le panneau de configuration pour régler la souris, tout se fait via le logiciel à travers les différents onglets. Si vous êtes fâché avec l’anglais, la configuration de celle-ci s’annoncera plus compliquée. En effet, le logiciel est entièrement en Shakespearien et seule une ligne d’aide est disponible en bas de la fenêtre pour vous indiquer sur quel paramètre vous êtes.

Par défaut, la souris propose 5 profils. Dans mon cas, j’en ai configuré un pour World of Warcraft et un second quand j’utilise Photoshop. Le troisième profil prend le relais quand WoW ou Photoshop ne sont pas lancés. En cas de reformatage de l’ordinateur vous pourrez très bien importer un profil sauvegardé sur l’ordinateur. Très pratique, avec ce genre de souris ultra complète, il serait en effet fastidieux de la reconfigurer. Le logiciel permet aussi bien entendu de créer vos propres macros, d’ailleurs de nombreuses macros pour World of Warcraft ainsi qu’une pléthore de jeux et logiciels sont disponibles. De quoi vous faire gagner un temps précieux lors de l’assignation des macros aux différents boutons de la souris.

Venons-en à l’une des fonctionnalités phare de la souris, la technologie EasyShift[+]. Celle-ci permet d’émuler les boutons de la souris, en clair le bouton EasyShift[+] permet d’attribuer à tous les boutons de la souris et à la molette deux fois plus de macros ou d’autres fonctions. En clair on ne dispose plus de 12 mais de 22 boutons ! De quoi rassasier les plus assoiffés d’entre vous.
L’EasyShift[+] est réellement une révolution, la duplication virtuelle permet de libérer de l’espace sur la souris et de garder une ergonomie parfaite sur celle-ci. Bête mais il fallait y penser.

Je vous propose-ci dessous une seconde vidéo de l’interface du logiciel ainsi que de ses paramètres:

À l’épreuve de WoW

C’est bien beau de parler de la souris mais qu’en est-il lorsqu’on lance WoW ? Les boutons pour changer la vitesse de la souris peuvent être aisément remplacés par des macros. Le reste est très utile. Exemple sur mon druide heal mon clavier ne me sert plus qu’à avancer. Les boutons sont tellement intuitifs que l’on y prend très vite goût. La seule condition est d’avoir une bonne mémoire pour retenir toutes les positions des boutons. De plus avec 22 binds, vous avez de la marge.

Sur mon démo, j’ai par exemple, utilisé le clic molette gauche pour cibler l’ennemi le plus proche, quelques secondes de gagnées plutôt que d’appuyer sur TAB. Côté commence, il en va de même, même si l’impact est moindre. J’utilise la fonction EasyShift[+] pour diffuser mes annonces. La souris réagit bien, elle est ultra précise, même en la tenant de la main droite, je suis même assez surpris de réussir à m’y habituer aussi vite.

Verdict

Les plus
Les moins
Excellente ergonomie Logiciel en anglais
Finition parfaite Bouton au dessus de la molette peu accessible
LED magnifiques Prix
Très réactive
Poids supplémentaires

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Présentation du clavier Isku

De nouveau, faisons un tour de la boite ainsi que de son contenu.

La boite noire du clavier ne laisse pas entrevoir le clavier. La boite est sur le même modèle que la souris, des infos, des infos toujours des infos, il y en a partout, cependant, je trouve que l’agencement est plutôt  réussi/ Sur la face avant de la boite, on a le droit à un joli visuel du clavier en taille réelle. Sur la gauches, les principales fonctions du clavier, comme son rétro-éclairage, sa technologie EasyShift, 3 touches pour le pouce, la possibilité d’enregistrer des macros à la volée et des touches Multimédias.  Là encore le nom du produit en haut à gauche de la boite. C’est un peu prêt tout comme information, rien d’intéressant à lire sur les côtés de celle-ci, passons au dos de cette boite.

Même modèle, les caractéristiques techniques prennent une bonne partie de la place. Néanmoins sur la partie gauche, nous pouvons voir les fonctionnalités dont Roccat est fière comme la technologie ROCCAT TALK ou encore les changements entre les 5 profils. On a même le droit à une petite interview d’un joueur allemand. Enfin sur la droite de la face arrière, un demi-clavier est visible ou l’on nous montre comment le clavier est capable de gérer les 180 macros et de gérer les 36 touches EasyShift[+], tout comme sur la souris.

Pour terminer, 3 encadrés nous listant les caractéristiques techniques, les contenu de la boite ainsi que le les prérequis. Le clavier se réserve à une utilisation sous Windows. Il est aussi recommandé d’avoir une connexion internet pour vérifier les mises à jour des pilotes ainsi que d’un port USB 2.0

Passons ce premier emballage qui sert juste de panneau publicitaire. En enlevant un bout de scotch, on accède à une seconde boite, qui cette fois-ci est d’un noir immaculé, aucun information n’est disponible sur cette-ci. C’est extrêmement plaisant, la boite est bien fermé mas sans adhésif. On ouvre la boite et l’on découvre enfin le clavier dans un papier plastique très épais qui semble être antistatique (un peu comme l’emballage des disques durs). Il n’y a point d’adhésif, ce qui est très plaisant, ça évite de tout arracher et emballage pourra toujours servir au cas où vous devriez transporter celui-ci.

Une fois ce plastique enlevé, on peut enfin voir le clavier. Celui-ci est encore une fois protégé par des feuilles de plastiques sur toutes les zones du type « glossy ». Tout cela s’enlève sans encombre et on découvre enfin le clavier sous sa forme finale. Un mélange de plastique pour les touches et le repose poignet et un entourage laqué tout autour. C’est vraiment magnifique, le seul problème avec ce genre de texture, c’est qu’une fois qu’on a posé le doigt dessus, ça se salie directement, il faudra vous habituer aux traces de doigts.

Pour finir d’extraire le clavier de son emballage, il suffit simplement de soulever le côté gauche pour libérer le câble, au passage celui-ci est bien plus court que celui de la souris, enfin un CD pour les drivers et manuel d’utilisation rapide sont disponibles tout comme la souris.

Le rétro-éclairage

Là encore, le nom du clavier est inscrit sur l’embout USB, point positif. On branche donc le clavier puis il s’illumine en bleu foncée. N’ayant jamais eu de clavier rétro-éclairé, c’est vraiment jolie mais je remarque déjà les premiers défauts.
En utilisation normal, donc assis sur votre chaise devant votre clavier, le rétro-éclairage n’est pas homogène à tel point que toute la ligne des accents « ²&é'(-è_çà)= » n’est visible qu’à moitié, toute la partie supérieure est tout simplement invisible, c’est vraiment ennuyeux, surtout en situation de nuit. Il en va de même pour la pavé numérique, c’est une catastrophe puisque l’ensemble des chiffres sont à peine visible. On retrouve se même problème de rétro-éclairage pour les touches sur le côté des lettres comme les touches « $^*ù!:;, », celles-ci sont aussi victimes du semi-éclairage. Seule solution pour voir entièrement les touches c’est de se mettre au-dessus du clavier, chose que nous faisons rarement. Après avoir démonte quelques touches, le rétro-éclairage fonctionne bien dans le clavier, je pense que cela est un problème de sérigraphie des touches, la lumière n’arrive pas à se diffuser à travers celles-ci.

P.S: j’ai par ailleurs pris contact avec la marque, le phénomène semble être normal pour eux, je trouve par contre que cela gâche le rendu général du rétro-éclairage.

Second problème, lorsque l’on éteint le clavier en plein jour, les touches deviennent tout simplement illisibles. C’est bête mais si le rétro-éclairage vous lâche, votre clavier deviendra inutilisable…
Autre fait étrange les touches multimédias ne sont pas rétro-éclairés, dommage, surtout qu’en pleine nuit avec le contre-jour de l’écran, l’écriture sur celles-ci est invisible. Dernier point cocasse, le bouton pour régler le rétro-éclairage n’est pas rétro-éclairé.

Enfin, vous pouvez régler la luminosité du clavier sur 6 positions (dont une pour l’éteindre). On voit bien le changement d’intensité de couleur, mais 6 me parait beaucoup trop, 3 intensités auraient largement suffit.

Pour résumé, je suis assez sceptique de ce rétro-éclairage, le point le plus embêtant pour moi étant toutes les touches annexes aux touches centrales, on les voit très mal, et même moi qui connais l’emplacement des touches d’un clavier par-cœur cela me gêne.

Ce qui se cache sous le clavier

Le clavier est dépourvu de connectique pour le son ou de prises USB supplémentaires. Seul 6 patins en caoutchouc sont là, ainsi que de deux clapets pour le surélever. Point intéressant, le dessous du clavier est rainuré permettant de faire passer le câble. C’est très pratique pour les gens comme moi qui font passer les câbles sous le bureau et qui n’aiment pas que les fils cours partout sur le bureau. Le rainurage permettra même de faire passer le fil de la souris, c’est une très bonne chose !

Le design du clavier est assez basique, les lignes sont droites et coupées. Aucun arrondis, on voit bien que ROCCAT se la joue agressif avec cet Isku, un logo avec une tête de félin est inscrit en bas pour nous le rappeler. Ce n’est pas un clavier pour parler sur MSN avec les copines.

Le clavier n’est pas spécialement lourd mais les finitions (hormis le rétro-éclairage) sont très bonnes, les touches sont très bien alignées, aucun défaut visible. Enfin en essayant de torde le clavier légèrement, celui-ci ne bronche pas et reste bien en place. Un gage de solidité !

Caractéristiques techniques

  • Clavier rétro-éclairé de 123 touches
  • Fonction anti-ghosting avancé
  • 3 touches programmables pour le pouce (T1-T3)
  • 5 touches macros programmables (M1-M5)
  • 20 touches macros supplémentaires (EasyZone)
  • 5 voyants d’état indiquant le profil activé
  • 3 voyants d’état (Verr Maj, Easy-Shift[+], Verr Num)
  • Taux de polling de 1000 Hz, temps de réponse de 1 ms
  • Câble USB de 2 m

Touche-moi

Le clavier dispose de 123 touches. Outre les touches basiques, 3 touches sont disponibles en bas de celui-ci. Les touches T1 à T3, elles sont faites pour le pouce. Elles sont très bien placées, ni trop à gauche, ni trop à droite, je les trouve cependant un peu dure. À gauche, 5 touches (M1-M5) permettant d’y mettre 5 macros, rien à dire, elles sont semblables aux touches.

Passons à la touche que j’apprécie tout particulièrement, celle de l’EasyShift[+], elle est visible au-dessus de la touche Majuscule et vous permet littéralement de dédoubler 20 touches de votre clavier. En appuyant par exemple sur la touche EasyShift + la lettre E, je peux ouvrir un programme ou encore lancer une macro dans World of Warcraft, un véritable plus !

Enfin les touches du haut, la première à gauche permet de créer des macros à la volé, il est inscrit dessus « REC », là encore c’est très pratique si pour une raison X ou Y vous devriez rapidement créer une macro pour un combat spécifique dans World of Warcraft. Là encore, on sursaute puisque le clavier nous parle aussi, tout comme la souris. Celui-ci vous indique sur quelle touche vous êtes en train d’appuyer.

Au milieu nous trouvons les touches multimédias, touche permettant de contrôler le volume, les pistes, la touche pause / lecture. Les deux dernières touches étant réservées par défaut au lancement de votre navigateur internet et la seconde permettant d’accéder au poste de travail.

Les touches répondent très bien et permettant l’Anti-Ghost quand on appuie simultanément sur plusieurs d’entre-elles. Leur course est un peu plus longue que sur un ordinateur portable mais bien plus courte que sur un clavier dit classique. On sent bien l’effet  « ressort » qui repousse la touche vers sa place initiale. La frappe est donc très agréable. Seul point négatif, le bruit que cela génère, je les trouve un peu bruyante à mon goût. Dernier point le repose poignet, celui-ci est vraiment large et très bien fait, vos poignets vous remercierons !

J’ai mis quelques heures pour faire la transition entre mon ancien clavier et celui-ci. Étant possesseur d’un clavier Apple en aluminium, les touches sont très plates et donc on arrive à taper très vites sur celles-ci car le chemin à parcourir est très court. Quand j’ai commencé à utiliser l’Isku, je trouvais les touches un peu hautes et il m’est souvent arrivé d’appuyer sur une touche à côté. L’adaptation est très rapide puisque j’ai retrouvé la rapidité à laquelle je tapais en quelques heures seulement.

Quand le clavier se tape la discute avec la souris

Le duo Isku et Kone[+] est équipé de la technologie ROCCAT Talk permettant à la souris de communiquer avec le clavier et inversement. ROCCAT précise bien que c’est une première mondiale.

Grâce au protocole ROCCAT Talk, il est par exemple possible de définir une seule touche EasyShift[+] pour la souris et le clavier. Les fonctions EasyShift[+] peuvent être désormais commandées en actionnant la touche EasyShift[+] du clavier et inversement. Le signal lumineux à droite prévient lorsque la fonction EasyShift[+] de la souris est activée à partir du clavier.

Seul bémol, j’ai passé l’après-midi pour faire fonctionner cette technologie, cela ne fonctionnait pas du tout, j’ai recherché un peu partout sur le WEB une solution à mes problèmes. Je ne comprenais pas pourquoi cela ne fonctionnait pas. C’est en faisant un détour par le site de ROCCAT que j’ai découvert qu’il fallait des drivers supplémentaires pour faire fonctionner le ROCCAT Talk, de quoi vous faire perdre votre patience.

Par contre une fois le pilot installé, c’est un véritable jeu d’enfant de faire fonctionner tout ça, c’est réellement pratique, surtout si vous voulez utiliser la fonction EasyShift[+] de votre souris pour faire autre chose.

Isku Keyboard Settings – Partie logiciel

Là encore le logiciel est en anglais mais une ligne d’aide en français apparait quand vous passez votre souris sur une fonctionnalité du clavier. L’interface est comme la souris, un peu fouillis à mon goût mais tout est rangé par onglet, un bon point pour s’y retrouver.

Problème plus gênant, dans l’onglet EasyZone Control, pour assigner des touches supplémentaires à l’EasyShift, sur la partie de droite nous pouvons voir un clavier QWERTY alors que je possède un clavier AZERTY. Attention donc à ne pas prendre en compte ce qu’il est inscrit sur le logiciel, sinon gare aux erreurs entre les lettres A, Q, W et le Z qui ne correspondent pas du tout avec le clavier.  Plus d’informations dans la vidéo ci-dessous.

Sinon comme la souris, vous pouvez exporter un profil, en gérer 5, en supprimer un, bref, vous avez le contrôle totale dessus. Le logiciel permet de se passer entièrement du panneau de configuration de Windows. Le gestionnaire de macro est identique à celui de la souris, très complet, il permet de faire des macros complexes.


Wow le retour !

Sur WoW, c’est tout bonnement génial, le nombre incalculable de macros permet d’être à l’aise. Certaines touches EasyShift sont par ailleurs très intéressantes pour bind sa monture, son coffre de guilde, ou tout simplement ses sorts. Les touches pour les pouces sont très bien placées et permettent de placer des sorts stratégiques, très vite déclenchable. Le pouce vient naturellement se placer dessus, vous avez 3 binds à disposition sans même bouger la main. Les Touches M1-M5 sont un plus, mais pour moi l’EasyShift était déjà suffisant. Je me sers de ses 5 touches pour mes macros d’annonces générales à tous mes persos (achat de plantes / minerais / dispo raid).

Verdict

Les Plus
Les Moins
L’EasyShift Logiciel en anglais… et surtout perfectible !
Repose poignet Rétro-éclairage
D’inombrable macros Touches un peu bruyantes
Touches pour le pouce Pas de port USB / audio

Informations générales

  • La souris ROCCAT Kone[+] est disponible à un prix de vente conseillé de 79,99€.
  • Le clavier ROCCAT Isku est disponible à un prix de vente conseillé de 79,99€.

Galerie photo complète et de nuit

Retrouvez plus de 55 captures d’écran sur cette page du Blog !

Vidéos promotionnelles

Mille mercis à ROCCAT d’avoir pu me laisser tester ces produits et je tiens plus particulièrement à remercier Mikael pour sa gentillesse et sa confiance.

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19 commentaires pour “Test du duo ROCCAT Isku & Kone[+]”

  • Nergnahs

    dit :

    Coucou.
    Ne le cachons pas, il y aura un lot Roccat a carnée au prochain concours. Maintenant, une question. Étant actuellement sur Mac, j’ai vu qu’il existe une version Windows et une version Mac de la souris et du clavier. Tu prendras les lots après les résultats du concours pour permettre a tous de gagner ces lots ou pas ? :D

  • Regnatar

    dit :

    Intéressant nouveau type de post, des beaux produits mis en avant et plutôt très bien détaillés et critiqués ! Ta carte bleue à chauffé ou c’est un don publicitaire ? 

    • Zora

      dit :

      Produits offerts par la marque :)
      Je suis par contre à l’origine de la demande^^

  • Lister

    dit :

    Moi qui hésite depuis 15 jr / 3 semaines à me prendre le Isku, ça me donne trop envi ! (Peut être le mois prochain, si mes finances le peuvent)
    Pour l’avoir essayer, je suis prêt à mettre mon G15 au grenier :p
    (La souris peut être à noël ^^)

  • Jarock

    dit :

    Je n’abandonerais jamais mon g15 et ces macros pour le pillage automatique :)
    Sinon bon test.

  • Nerothos

    dit :

    J’ai la roccat depuis environs 2 ans et je peux dire qu’elle me plait vraiment. J’hésite d’ailleur a m’acheter la Kone+ pour pouvoir garder ma Kone normal pour le portable x)
    Quand a l’Isku pareil j’hésite toujours

  • Rammlied314

    dit :

    Bonjour à tous,
    le retro-éclairage du Roccat Isku fait il le petit sifflement continu (« biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii… »)  que l’on entend fréquemment avec les autres claviers retro-éclairés ?
    Merci d’avance !
     

    • Zora

      dit :

      Non il n’y a aucun bruit (mais alors rien de rien).

    • Rammlied314

      dit :

      ok merci beaucoup !

  • Visionnair

    dit :

    Salut a toi,

    Un énorme merci pour ce teste parfaitement détailler, étant tomber amoureux de cette marque et aillant rechercher moult et moult teste pour diriger mon choix vers un clavier.

    Il s’avère que le tien mais monter a la tête. 

    Au plaisir .

    ps : continue comme ça 

  • Grosspliff

    dit :

    Salut ! 
    J’ai achetés Le Isku, la Kone, le Kave, le Alumic et le Apuri ensemble, et je suis tres fier de mon achat !
    Cher, c’est vrai, mais excellent !
    C’est bleu de partout, les touches (de la souris) sont vraiment accessible, c’est du gâteau !

    Merci Roccat ! 

  • Steph41279

    dit :

    Bonjour, je vient d’acheter l ememe clavier que toi, et j’ai pas mal de dificultées a le metriser; un de mes probleme actuel est que le sigle [+] reste toujours allumé (au dessus du pavé numérique) et du coup pour ecrire en minuscule je dois laisser un doigt sur le shift normal. Pas moyen de savoir comment l’activer ou le desactiver. j’ai bien fait un reste to factory default dans l epanneau de confog mais rien n’y fait. peux tu m’aider stp.

  • Steph41279

    dit :

    Re bonjour, voila jai trouver comment resoudre mon petit probleme ^^
    Il faut un peut toucher a tout et faire des erreurs pour finir par comprendre par sois même. ^^
    Très bon clavier même si je trouve que les touches
    aze
     qsd
    wxc
    sont un peut éloigné du bord gauche du clavier ( et oui faut prendre l’abitude pour ca aussi, car comme nous avons 5 touches en plus « les touches M » par rapport a un clavier conventionel, il faut revoir la position de la main gauche un peut plus a droite qu’avant )
    mais ce n’est qu’une question d’abitude tout ca, rien de vraiment derangeant.
    Il ne me reste plus qua trouver plusieur config a utiliser pour profiter pleinenment de ce tout bon clavier de gamer ^^.

    A bientot et encore merci pour ce didacticiel.

    • Ackeron

      dit :

       Comment tu as fais?

  • […] est lancé aujourd’hui sur le Blog puisqu’il permet de gagner l’excellente souris ROCCAT Kone[+] que j’ai peu avoir entre les mains quelques jours pour les tests ! Et oui, c’est le […]

  • […] clavier, le ROCCAT Isku FX – Multicolor Gaming Keyboard. J’avais eu l’occasion de tester  il y a un peu plus d’un an le premier modèle qui m’avait plutôt fait bonne […]

  • Hellipse

    dit :

    bonjour , J’ai moi aussi le duo Iksu et kone xtd mais j’ai un soucis sur Wow : Wow ne veux pas assigner de raccourcis aux touches de la souris (molette droite/gauche) , bouton 5 ..
    Je bataille et ne trouve pas la solution , en ésperant que quelqu’un me l’apporte :D

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